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Epic pique et colégram (Epic Dungeon)
Epic Dungeon, c’est un peu Diablo renvoyé à la maternelle, le hack’n’slash demaké vers ses racines : le rogue-like et l’arcade frénétique à la Gauntlet. Un jeu signé Eyehook Games, frais comme du petit lait, sans prétention, et qui, disponible pour un euro un seul sur le XNA, constitue une agréable surprise sur un service qui ne cesse depuis quelques mois de nous étonner.
La mort de l’auteur (Alan Wake)
Je voulais te parler d’Alan Wake, et bien voilà, c’est assez rare quand il s’agit de papoter, mais c’est la panne. Je ne sais pas comment m’y prendre, j’ai beau marcher dans tous les sens en me retournant de temps en temps rageusement vers la page du traitement de texte, celle-ci résiste dans son vide que la blancheur défend. Tu vas me dire, ça tombe bien, le jeu de Remedy évoque les caprices de l’inspiration, et avec cinq ans de développement tu peux être sûr que les développeurs ont expérimenté toutes les souffrances du créateur.
Viking : Bataille pour le jeu mineur
2008 a été l’année du viking vidéoludique. Oh, rien d’une lame de fond, mais tout de même une petite poussée de fièvre nordique, qui a eu pour les développeurs sautant dans le drakkar des résultats variés : un triomphe attendu (Wrath Of The Lich King, qui nous envoie farmer dans les fjords), un bide tragi-comique tout aussi prévisible (Too Human), et un Viking : Battle for Asgard reçu dans la franche indifférence. A présent que ce dernier, comme tout jeu édité par Sega qui se respecte, se déniche pour une bouchée de rollmops, il sera peut-être considéré avec une plus grande bienveillance : celle qui convient à un jeu mineur, mais pas déplaisant.
Eléphant de guerre
Gears of War est intouchable. Etendard hardcore, le jeu d’Epic fait l’unanimité, et ses défenseurs sont prompts à sauter comme un seul homme à la gorge du premier récalcitrant qui oserait trouver les aventures de Marcus Phénix vulgaires, ou pire, qui jugerait la jouabilité un peu brouillonne. Il faut bien reconnaître que Gears est assez bluffant techniquement, qu’il propose une direction artistique de premier ordre, et démontre un redoutable art du script. Ajoutez à cela la réussite d’un mode coopératif en ligne dont Epic a lancé la mode sur console, et la messe est dite : outre le gonzo Tim Rogers, même le très chic New Yorker, sous la plume de Steve Bissel, tresse des lauriers à Cliff Bleszynski et son équipe de « grammairiens du fun ». Lire le reste de cette entrée »