Devant ton écran

Le blasphème en 10 secondes (Run Jesus Run)

with 4 comments

On n’est pas sérieux quand on a 2010 ans. Avec l’aide des joyeux drilles de Molleindustria, Jésus, l’ami des petits et des grands, court dix secondes durant pour sauver l’humanité. Il a intérêt à s’entraîner aux miracles s’il ne veut pas finir fissa sur le Golgotha. Aimable pochade conçue dans le cadre d’un projet de gameplay expérimental autour de la contrainte des dix secondes, Run Jesus Run constitue aussi un glaviot dans le bénitier d’une Eglise italienne toujours prompte à intervenir sur la scène politique. Pas sûr que l’approche radicale rentre-dedans de Molleindustria fasse réellement avancer les choses, mais ça défoule.

Written by Martin Lefebvre

28 mars 2010 à 19:26

4 Réponses

Subscribe to comments with RSS.

  1. Après les polémiquettes idiotes sur Operation Pedopriest et Faith Fighter, ils n’ont pas peur, à Molleindustria. Mais c’est très bien comme ça.

    En tout cas, je viens d’essayer Run Jesus Run. Mine de rien, ils ont réussi à faire un petit truc prenant.

    Shane_Fenton

    30 mars 2010 at 13:04

  2. Disons qu’ils sont les trolls du jeu flash politique. Je suis pas absolument fan de ce qu’ils font, mais je comprends que dans des pays où la religion est plus pesante qu’en France (en Italie ou aux USA), ce soit agréable.

    Enfin Jésus en pixelart c’est sympa tout de même.

    Martin Lefebvre

    30 mars 2010 at 13:49

  3. Ou est le blasphème? Il s’agit d’une retranscription de la vie de Jésus en pixels. Le ton n’est pas le même que la Bible bien sûr mais jamais Jésus n’est représenté de façon offensante.

    Molleindustria a déjà fait largement pire, là c’est soft, c’est jouable, c’est amusant et c’est déjà pas mal.

    Simply Smackkk

    5 avril 2010 at 20:21

  4. Bah c’est gentiment parodique, oui. Je sais pas, n’étant pas religieux j’ai du mal à savoir ce qui peut choquer un religieux un peu intransigeant.

    Disons que Jésus est transformé en Garcimore pixelisé. :p

    Martin Lefebvre

    5 avril 2010 at 20:48


Répondre à Martin Lefebvre Annuler la réponse.